Une couronne selon la conception de l’assurance maladie recouvre et protège une dent qui trop reconstituée par des obturations esthétiques ou non n’a plus la résistance suffisante pour être réparée à nouveau.
Il s’agit de dents qui ont généralement été dévitalisées et qui risquent de casser à tout instant.
Ces couronnes sur dents délabrées sont pris en charge par la sécurité sociale à hauteur de 75,25 euros .Ce remboursement si modique soit il donne la possibilité d’une prise en charge par une éventuelle mutuelle.
Avec l’apparition de couronnes esthétique ,ce concept de dent délabrée a totalement été dépassé ; et on exécute aujourd’hui des couronnes en céramique pure dans un but uniquement esthétique sur des dents parfois saines et jamais reconstituées.
Dans ce cas la sécurité sociale ne prend pas en charge le coût des couronnes.
Dans la réalité à condition d’accepter une préparation de 0,8 mm d ‘épaisseur autour de la dent, il est possible de modifier la couleur de la dent , son axe ,son positionnement ,sa forme et ceci tout en gardant la vitalité de la dent.
Certains de nos patients n’ont pas d’incisives latérales par exemple ; et les canines jouxtent les incisives centrale directement.
cette situation désastreuse d’un point de vue esthétique peut être rapidement corrigée par la confection de couronnes transformant les canines en incisives latérales.
Nous subissons actuellement une vrai révolution concernant les matériaux que nous utilisons pour fabriquer nos prothèses.
On peut dès à présent affirmer que nous ne mettrons plus de métal en bouche d’ici les dix prochaines années.
Les premières couronnes que les chirurgiens dentistes utilisaient ne prenaient que très peu en compte l’aspect esthétique. Elles étaient réalisées en métaux précieux ou non, et il n’était pas rare de voir des incisives antérieures métalliques.
Puis les chirurgiens dentistes ont placé des couronnes à incrustations vestibulaires esthétiques ou CIV , la couronne contenait une incrustation de résine sur sa face visible.
Puis les progrès de la métallurgie ont permis d’incruster de la céramique en guise de revêtement esthétique.
Enfin dans l’entre deux guerres sont apparues les couronnes céramo-metalliques qui existent encore aujourd’hui, la céramique repose et recouvre entièrement une chape métallique non visible.
Le premier soucis qu’on posé ces reconstitution résidait dans le fait qu’avec l’inexorable remonté de la gencive au fil des années ,un liseré noir apparaissait au collet de ces reconstitution.
La céramique pour être résistante nécessitait la présence de cette chape en métal, et on avait pas la technicité suffisante pour réaliser des céramiques non soutenues.
Le deuxième problème de ces prothèses est qu’elle pouvait créer du bimétallisme, si un autre matériaux métallique était présent en bouche.
On assistait alors à des effets de pile, avec de véritables électrolyse ,l’apparition de courants électriques dans la bouche. La salive jouait alors le rôle d’électrolyte.
Grace aux progrès des céramiques, nous sommes capable aujourd’hui de réaliser des couronnes céramo-céramiques, la céramique repose alors sur une chape esthétique elle même réalisée en céramique.
Si la gencive remonte au fil des années on ne voit plus de marque noire inesthétique au collet des dents.
ces couronnes ont la résistance des couronnes ceramo-métalliques, ce sont des couronnes réalisées en zirconium ou des couronnes réalisées en emax.
Il est même possible d ‘exécuter des bridges en céramo-céramique quand l’occlusion le permet.
De plus grâce à l’absence de métal en bouche ,la cavité buccale devient électriquement neutre . Ceci évite un bon nombre de pathologies induites.