Les inlays et les onlays sont des alternatives aux amalgames et aux composites.
Lorsque le chirurgien-dentiste au moyen de sa fraise a éliminé toute la carie de la dent, et qu’il a enlevé tout le tissus dentaire carié , la dent présente une cavité plus ou moins importante qu’il faut combler.
L’obturation la plus couramment employée a été l’amalgame d’argent,( encore appelé communément le plombage ) pour ses propriétés physico chimique, sa résistance, sa facilité de mise en place, et son faible cout.
Cependant ce matériau a longtemps été décrié car il contient du plomb ,du mercure et d’autre métaux en quantité infimes. Malgré toutes les tentatives des lobbys anti amalgames qui ont essayé de le faire interdire , il est aujourd’hui’ hui encore utilisé dans nos cabinets pour obturer des dents postérieures non visibles.
Car son inconvénient principal est son absence totale d’esthétique, le plombage est argenté ,il s’oxyde rapidement en bouche et devient sombre presque noir.
De plus il est constitués de plusieurs métaux qui peuvent interagir avec les autres métaux présents en bouche.
Il est remboursé en fonction de son étendu par l’assurance maladie.
Puis sont apparus des matériaux plus esthétiques pour combler les cavités dentaires, il s’agit notamment des composites.
Ils ont la couleur des dents, ce sont des résines micro chargées, ils se mettent en place facilement par le chirugien-dentiste.
Ils étaient constitués de 2 pates qu’il fallait mélanger pour que le composite durcisse. Le temps de prise à partir du moment ou les pates étaient mélangées était défini par le fabriquant. Le chirugien dentiste avait des lors un temps imparti pour terminer son obturation avant qu’elle ne durcisse .
Puis sont apparus les composite photo polymérisables , le praticien pouvait les travailler le temps qui lui était nécessaire et quand l’obturation était jugée parfaite , il suffisait de polymériser le composite au moyen d’une lampe émettant un rayonnement ultra violet.
Grace aux UV le composite durcissait.
Les composites sont aujourd’hui largement utilisé ils sont remboursés en fonction de leur étendu par l ‘assurance maladie.
De part mon expérience de plus de trente années d’exercices, j’ai constaté presque systématiquement au bout de 4 à 5 ans des reprises de caries sur ces composites.
En réalité une fois placé dans la cavité à combler et photo polymérisé le composite subit une rétraction de prise.
C’est à dire qu’il se crée un petit pertuis entre la reconstitution et les parois de la dent naturelle , cet espace infime est rapidement colonisé par la salive et ses bactéries ce qui induit inexorablement une reprise de carie.
Pour combler les cavités des dents cariées une fois qu’elles ont été cureté, l’obturation de choix reste l’inlay, appelé onlay lorsqu’il remplace le coté d’une dent.
Le terme inlay étant réservé à l’obturation entourée de partout par le tissus dentaire sain.
Ces obturations sont des éléments de prothèse fixe car réalisés par le laboratoire de prothèse.
Le chirurgien-dentiste prendra l’empreinte de la cavité au moyen d’un silicone et d’un porte empreinte, ou grâce à sa caméra optique qui réalisera l’empreinte numérique de la cavité.
Le laboratoire coulera l’empreinte dans les 2 cas et réalisera l’inlay au moyen de différents matériau.
Des matériaux tel que l’or ont été longtemps utilisés pour réaliser les inlays onlays car le chirurgien-dentiste une fois l’élément de prothèse , scellé au moyen d’un ciment dans sa cavité; il était possible de brunir les bords pour qu’ils épousent parfaitement les contours de la cavité.
Cette opération grâce à la malléabilité de l’or permettait au dentiste au moyen d’une spatule appelée brunissoir, de littéralement aplatir les bords de la reconstitution aux contours de la cavité.
De nos jours bien qu’il soit encore utilisé l’or a été remplacé par des matériaux plus esthétiques comme la céramique ou les résines.
Il faut une adaptation parfaite entre l’inlay et les bords de la cavité de manière à la rendre parfaitement étanche à la salive.
Lorsqu’il est parfaitement réalisé l’inlay peut avoir une longévité de plus de trente années.
Des inlays sont parfois utilisés à la place des couronnes pour servir de pilier de bridge, mais je déconseille cet ancrage beaucoup moins résistant qu’une couronne.
C’est la reconstitution pérenne par excellence. Cependant son cout est élevé .
L’inlay ou l’onlay sont remboursé au même tarif que l’amalgame par l’assurance maladie, cependant les mutuelles peuvent prendre en charge le surcout.